
Au menu :
- une histoire de colocation... et de vie,
- des relations amicales et familiales entre les générations,
- plein de beaux sentiments,
- de la solidarité à revendre... parfois après réflexion
- et de la fraîcheur !
Grâce à mon entourage, ma famille, mes amis, j'ai fait de mon handicap une stimulation.
Ce que mon accident m'a apporté bien que je ne puisse plus construire physiquement, c'est la volonté et surtout le plaisir d'élaborer un projet dans ma tête. Un projet permet de se réjouir. Il faudrait toujours avoir de petits objectifs, même si on rêve par ailleurs de s'acheter un ranch dans les Rocheuses ou le Taj Mahal !
Je suis peut-être naïvement optimiste, mais ce que je vole à la vie, à la tristesse ou à l'ennui, c'est un bout de bonheur à chaque fois. J'adore me réjouir pour un rien ; je rêve de bâtir des cathédrales et je parviens à construire un modeste hôpital dans une vallée isolée du Népal.
J’ai rencontré un ange: Nicole NiquilleAlpiniste jadis, le destin l’a brutalement assise pour toujours mais lui a donné des ailes dans la tête et des paradis dans le coeur. Entre autres missions impossibles, elle a construit un hôpital au Népal! Ce parcours, nous avons eu le bonheur de le raconter ensemble dans « Et soudain, une montagne dans le ciel..» Soit l’histoire d’une femme de passion et de courage.
" C'est ça qui est bien avec Aibileen, elle prend les choses les plus compliquées et en un rien de temps elle vous les arrange et vous les simplifie tellement que vous pouvez les mettre dans votre poche."
Suite à un accident de voiture, Lauren est dans le coma… cela n'empêche pas Arthur, son sous-locataire, de la rencontrer!! Un récit invraisemblable entre deux êtres qui ne peuvent pas se toucher mais qui partagent des moments intenses.
C'est aussi une belle histoire d'amitié entre Arthur et son ami PPP (Psychiatre Personnel Portable) qui ne comprend pas tout de la rencontre incroyable et… improbable… entre Lauren et Arthur.
Et si c'était vrai ?
J'ai beaucoup aimé lire ce livre : les dialogues m'ont fait rire et les moments partagés sont beaux!
Voici quelques extraits qui, peut-être, vous feront envie :
"Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras… et le garder. C'est l'intelligence du cœur. L'intelligence sans celle du cœur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose."
"Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite."
"- Tu as eu beaucoup de femmes dans ta vie ? demanda-t-elle sans lever la tête.
- Quand on aime, on ne compte pas !"
"Chacun son monde, tu sais ! Le tout c'est de planter ses racines dans la terre qui nous convient."
"L'amour est aveugle et lui passe son temps à prendre des coups de canne blanche sur la tête, alors à force, ça finit par l'esquinter !"
A celles et ceux qui aiment se laisser entrainer dans une grande saga, indienne celle-ci, le roman de Shashi Tharoor offrira de nombreuses satisfactions : une immense épopée, une multitude de héros cherchant à piéger leurs concurrents, à avancer leurs pions, à défendre leur tradition et leur identité, tout cela sur une arrière-fonds d’émotions, de mœurs, de rituels et d’épices de l’Inde éternelle.
A celles et ceux qu’intéresse l’histoire indienne, en particulier de la fin la colonisation britannique aux premières décennies de l’indépendance, l’ouvrage va offrir une connaissance intime, de l’intérieur, suivant les acteurs : Gandhi, Nehru, Jinnah, Indira, et bien d’autres passent par là, sous des pseudonymes.
C’est toute la magie de cet ouvrage, à la fois saga et analyse fine : une histoire en épopée. Ecrit par un diplomate de haut vol et un fin connaisseur de son pays, capable d’en sourire, et de nous le faire aimer. Le grand roman indien nourrit une lecture joyeuse, goûteuse. Avec en plus, une excellente traduction. Le grand Roman Indien doit son titre non pas à l'évaluation que l'auteur fait de son contenu mais à un hommage rendu ici à sa source première d'inspiration, l'ancien poème épique du Mahabharata, ou grand pour maha et Inde(du nord) pour Bharata.
Bon pour l’hiver !